Archives mensuelles : janvier 2011

Bistro Lustucru – 5159 Avenue du Parc

Décor moderne, cuisine au centre du restaurant, on se croirait presque dans un loft New Yorkais lorsqu’on entre au Lustucru. Un gros contraste avec la rue Parc où s’est installé le restaurant. Par contre, malgré la beauté des lieux, l’ambiance est un peu froide. Est-ce parce que la place n’était pas remplie quand on l’a visité pour un 5 à 7 du jeudi?

 Sur place le service est sympathique et la bouteille de vin blanc suggérée (Cheverny blanc – 35 $) est excellente. Au menu, essentiellement du cru. J’ai lu quelque part qu’on y servait autre chose, mais sur le menu que nous avons reçu, il n’y en avait que pour le cru (exception faite de la salade et des frites). Ça tombait bien, c’est ce dont nous avions envie. Entre les tartares, carpaccios et autres ceviches, nous n’avons pas eu à choisir puisque nous avons pris la totale. C’est-à-dire, l’ensemble des mets présentés au menu. Pour 95$. À trois, cela fait du sens. Les assiettes arrivent extrêmement bien présentées (ce qui nous fait oublier le temps qu’on a attendu). C’est un coup d’œil qui met l’eau à la bouche et on a envie de tout goûter. Par contre, on est bourré assez vite. La totale aurait facilement pu se partager à quatre.

 J’ai trouvé cela délicieux car je suis une amatrice de ce genre de bouffe. Par contre, bien que tout était excellent, je n’ai rien trouvé de spécial, rien de nouveau. Que du bon tartare, tataki ou carpaccio. Pas de nouveauté qui me ferait faire de nouveau le chemin du Lustucru.

 C’est un concept intéressant, mais je me demande si ça peut durer sans qu’ils ne se spécialisent dans d’autres mets.

 Quoique pour le dessert, nous avons été comblées et ce n’était pas du cru. Un petit moelleux au chocolat sur crème glacé avec caramel salé. Quelques bouchées qui ont satisfait notre dent sucrée.

Bistro Lustrucru, 5159 Avenue du Parc, 514-439-6701

Critiques: Voir, Gazette, rue Frontenac, le Devoir, Daraize,  2Capricieux, Parisienne à Mtl, je suis repu, Prétexte

DNA – 355 Marguerite D’Youville, Vieux-Montréal

La première réaction en arrivant au DNA, c’est d’être impressionné par les lieux. Avec un décor qui n’a pas de comparable à Montréal, le restaurant surprend. Avec à sa gauche un bar lounge aux teintes de rouge qui réchauffe n’importe quelle soirée d’hiver et à droite, le restaurant, tout en vitres et en décor moderne, on oublie qu’on est à Montréal, et  on se sent un peu « jet-set ».

Le menu nous rappelle que nous sommes au Canada. D’abord, la carte des vins fait belle part aux vins d’ici, que ce soit de la péninsule du Niagara ou de la valley de l’Okanagan. De plus, entre 17h et 19h, les bouteilles canadiennes sont à moitié prix. Il est donc intéressant de goûter des bouteilles entre 70 $ et 100$ qui reviennent à prix doux (il y en a aussi des beaucoup plus chères). Sans connaissance sur les vins canadiens, surtout que ce sont des importations privées, nous nous sommes fiées aux conseils du sommelier. Nous étions sceptiques sur le potentiel des vins d’ici mais nous avons pu voir qu’il se fait de très bon vins au Canada (malheureusement, ceux-ci ne sont pas vendus à la SAQ).

 Sur la table aussi le menu est local. Et il est généreux. Au bar, on nous sert de petits amuses-bouches, et lorsque nous passons à table aussi. C’est toujours très apprécié. Puis avec le repas, on a droit à du pain maison servit avec de l’huile de tournesol (l’huile d’olive, il n’y en a pas ici). En entrée, nous avons goûté les charcuteries maison qu’on nous a présenté une à une, il y avait tellement de sortes, qu’une fois le serveur reparti, nous avions déjà oublier leur nom. Aussi un tartare de coeur de cheval. Ça peut en rebuter plusieurs, mais dans la bouche c’était délicieux.

Comme entremet, nous avons choisi des pâtes farcies au bœufs braisés et des gnocchis de courge dans une sauce au beurre. Humm décadent.

Pour repas, nous avons choisi un mélange inusité, de porc croustillant et de palourdes (gigantesque), le tout servie avec des scones parfaits, pour tremper dans la sauce au fond de l’assiette.

En dessert, une tarte aux noisettes, glace au gingembre. Idéal pour se sucrer le bec, sans repartir chez soi avec un poids sur l’estomac.

 Le total: environ 230 $ à 3 pour les assiettes mentionnées et 2 bouteilles de vins.

 Verdict: un 75 $ bien dépensé, et nous avons été servie comme des reines. Un des meilleurs services que j’ai eu à Montréal.

Pour réserver: 514-287-3362

Critiques: Voir, Daraize, Globe, La Presse, The Gazette, Mirror, Hour, le Devoir, Arôme

Tout est bon au Japon (troisième partie)

Un restaurant que nous avons trouvé près du Senso-ji servait des pot-au-feu dans un ambiance de vielle brasserie.  Nous en avons commandé au canard et oignons.  Accompagné d’une bonne bière, c’était un régal.

En plein milieu du parc d’Ueno, à Tokyo, nous somme tombés sur un petit restaurant qui était une oasis de calme. Divisé comme une maison à l’ancienne, avec des planchers et des murs en bois, le resto était entouré de jardins zens. On y servait un repas végétarien. Le sens de végétarien semble beaucoup plus flexible pour les japonais puis qu’il contenait du poisson et un morceau de poulet. L’ensenble était plutôt sympathique avec plein de petites bouchées dont je n’aurais pas su expliquer l’origine. Encore une fois, la présentation visuelle était impécable.

Bien sûr, qui dit Japon dit sushis.  Il y a les plateaux de poissons comme on voit sur la photo suivante. Par contre, les rouleaux comme on sert ici, sont très rares là-bas. L’accent est vraiment mis sur le poisson. Et là-bas, pas de goberge, mais bien des vrais pattes de crabes!

Un incontournable de Tokyo est le marché Tsukiji. On peut y manger sur place des poissons parmi les plus frais au monde. Ils n’ont pas été congelés.  

Nous avons choisi un bol qui présentait un dégradé de thon. À gauche, le thon maigre tel qu’on le connait ici, dans le milieu, le mi-gras, et à droite, le gras. Plus le thon est gras, plus il est apprécié, et plus il coûte cher. Nous étions sceptique, mais c’est vrai, le thon gras fond dans la bouche. Dans le milieu, en orange, c’est de l’oursin.

Nous avons trouvé un autre exemple de fraîcheur exemplaire, cette fois au marché de Kanazawa, une autre ville portuaire. Cette fois, nous avons mangé nos sushis dans le cadre d’un Kaiten sushi (service de sushis tournants). On prend les assiettes qui nous tentent et dont le prix dépend de la couleur. Ça va de 1$ à 15$ l’assiette. La majorité à 2-5$. C’est très populaire.

Voilà qui conclut notre expérience culinaire nippone.

Pour ceux qui voudrait en savoir plus, voici quelques liens de blogs qui se sont intéressés au sujets.

http://laderoutee.com/category/japon/

http://toctoctocjapon.blogspot.com/

http://chocolateandzucchini.com/vf/2010/05/japon_morceaux_choisis.php

http://foodfile.typepad.com/

Tout est bon au Japon! (Deuxième partie)

À Takayama, nous avons logé au Ryori Ryokan Hanaoka, inspirés par le surperbe blog de Paul (Paul’s travel pics). Vraiment, un repas inoubliable côté saveur et côté visuel.

De plus, on ne voit pas tout sur la photo. Nous avions du boeuf de Hida dans une cocotte sur un petit brûleur. De plus, le chef nous a aussi apporté une soupe miso, de la costarde aux fruits de mer et des nouilles soba. Le déjeuner, ci-bas, ne nous a pas déçu non plus.

Décidément, Takayama nous a porté chance car c’est dans cette ville que nous avons mangé la meilleure soupe ramen qui soit. Et c’est par hasard. Nous cherchions un endroit avec l’air climatisé et deux personnes sont sorties d’un resto qu’on aurait pas remarqué si ce n’avait pas été de la « draft » de froid qu’on a ressenti lorsqu’ils ont ouvert la porte. Un bouillon qui nous a ravi le coeur.

Takayama, c’est aussi une ville où l’on fait du saké. Nous avons pu en déguster de très bons. J’ai vraiment été agréablement surprise, car je n’avais jamais réussi à apprécier les saké que j’avais gouté ici jusqu’à présent. Là-bas, on les sert dans de petits verres à shooter en bois qu’on remplie au maximum.

Plus tard, à Nikko, j’ai été fasciné par ce repas de yuba (peau de tofu). Difficile à expliquer ce dont il s’agit, mais ce menu dégustation montrait bien qu’il était possible de donner plusieurs saveurs et plusieurs texture à ce dérivé du tofu. D’ailleurs, je me demande si ça se trouve ici (en restaurant ou épicerie).

Tout est bon au Japon! (Première partie)

J’ai eu la chance de faire un petit voyage de l’autre côté de la planète, au Japon, et j’ai eu envie de vous montrer le côté gourmand de mon périple en quelques photos.

 Tout d’abord, les fameuses boites bento que l’on trouve partout dans les gares. Celles-ci étaient légèrement modernisées, mais tellement savoureuses.

Les gigantesques nouilles soba servies froides, un vrai régal quand il fait 35 dehors.

Une soupe ramen et des gyozas maison (faits devant nous de mains expertes en moins de deux minutes).

Dans une petite auberge de Shirakawa-go dans les alpes japonaise, nous avons eu la chance de manger un repas traditionnel préparé par la famille qui habite cette petite auberge avec un toit de chaume.

Dans le brûleur, en haut à droite sur la photo, il y avait de délicieuses tranche de boeuf de Hida (boeuf prestigieux, comparable au boeuf de Kobe), qui cuisant lentement pendant qu’on dégustait le contenu de notre plateau. Notez aussi le petit shooter à gauche du cuiseur. C’était du saké au lait (de Hida bien sûr), j’ai trouvé cela plus doux que le saké traditionnel.

Nous avons aussi eu un savoureux déjeuner le lendemain. Remarquez la feuille de magnolia sur le cuiseur sur laquelle on fait cuire du miso avec des oignons verts et des champignons.  Une fois cuite, cette mixture est mangée avec le riz. C’est délicieux.  J’ai même de la pein quand je pense que je ne pourrai pas en remanger avant une éternité!