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Van Horne – Rue Van Horne

Depuis le début de l’année, je lisais des commentaires favorables au restaurant Van Horne, sur la rue du même nom. Peut-être parce cette rue  me rappelle le vieux centre d’achat où je faisais mon épicerie durant mes années universitaires, je ne croyais pas trouver un restaurant de cette qualité à cet endroit.

Le soir de notre visite, nous sommes les premières arrivées, et on nous installe dans un petit coin avec un table pour trois.  Je nous trouve un peu tassées, mais rapidement, le restaurant se rempli et toutes les places sont prises, même les quatre bancs du bar.

La carte est courte. Nous choisissons trois entrées et deux plats principaux. Nous hésitons à prendre le foie gras, car finalement, c’est souvent du pareil au même, et cela ne montre pas toujours les talents du chef. Pourtant, nous sommes enchantée,  il y a une fine couche craquante sur le foie gras, et le pain brioché est parfait.

La deuxième entrée nous surprend encore plus, surtout que nous ne savions pas à quoi nous attendre du pain au dattes et cheddar de huit ans.

À la troisième entrée, nous sommes conquises. Il s’agit de chair de crabe des neiges, servie avec espuma et glaces. C’est fou comme c’est raffraîchissant. Trois entrées sur trois, nous ont surprises par leur originalité et leur délicatesse.

En plat principal, poisson et légumes, c’est plus simple, mais c’est beau et bon. Tout est cuit à la perfection.

Puis, la lasagne au champignon fait de pâtes maison, joliement décorée d’herbes. C’est vraiment réussi.

Le bémol à cette soirée presque parfaite:  les desserts. Ils n’étaient pas à la hauteur du reste du repas. La tarte aux pacanes était sèche et était plutôt ennuyante. Le gâteau aux carottes déconstruit était correct sans plus. C’est dommage car tout le reste nous a extrêmement plu.

Je retournerai probablement au Van Horne, mais la prochaine fois, je ne me garderai pas d’espaces pour le dessert et je pourrai davantage profiter du reste de la carte.

Autre bémol, les chaises droites qui ne sont pas vraiment confortables. Essayer d’être assis sur la banquette qui avait l’air mieux.

Sélectionné comme meilleur nouveau restaurant par le magazine EnRoute d’Air Canada.

Critiques : La Gazette, La Presse, Follow me FoodieWill Travel For Food

Le Van Horne – 1268 rue Van Horne, 514-508-0828 

 

Van Horne on Urbanspoon

Juni – Rue Laurier

Juni, une grande adresse japonaise sur la rue Laurier. Depuis le temps que j’en rêvais! Nous arrivons tôt le restaurant est vide, mais on nous assoit au bar car c’est la  seule place qui n’est pas réservée.

Par hasard, la femme assise à côté de nous est une québécoise d’origine japonaise et  un couple de touristes japonais s’installe à l’autre bout du bar. Tous discutent en japonais avec le chef Juni San. Pendant quelques instants, nous nous sentons réellement au Japon, et nous sommes nostalgiques de notre voyage de l’an dernier.

Pour débuter, nous goûtons l’entrée de sashimis. Il s’agit de cinq sortes de sashimis harmonisés avec cinq sauces différentes. Cela se partage bien car il y a au moins deux morceaux de chaque poisson. Les mariages sauce et sashimi sont judicieux et nous sommes déja conquis. À reprendre à coup sûr, lors d’une prochaine visite.

Puis, nous commandons le Gyu taru maki, un sushi de tartare de boeuf au sésame épicé. C’est délicieux. Et caché dans la boule de riz, il y a un petite tomate cerise qui éclate en bouche. Curieusement, ce plat nous a rappellé, un des mets traditionnels d’Hawaii : le Ahi tuna Poke, bien qu’il soit fait de thon. En fait, c’est surtout l’assaisonement qui avait la même saveur.  Décidément, ce restaurant nous évoque des souvenirs!

Cela ne plaira à tous, mais de notre côté,  nous avons bien apprécié le sushi de crabe à carapace molle (dont on voit les petites pattes sur la photos). Il était légèrement frit, servi avec des épices cajuns et un caramel de sauce soya.  

Le unagi dynamite, soit le sushi à l’anguille (sur le desssus) au riz souffé et à l’avocat, fut un autre succès.

Pour finir, une théière complete de thé vert partagée à deux, mais qui m’aura tenue éveillée jusqu’à deux heures du matin. Et un joli mille-crêpes accompagné de bananes et de caramel amer.  Une belle touche finale.

C’est facile de faire monter rapidement la facture chez Juni, mais ça vaut la peine. Si on ne se laisse pas tenter par les cocktails (délicieux), le bon vin et qu’on s’en tient aux sushis, ça peut demeurer raisonnable.

Juni: 156 Laurier Ouest, 514-276-5864  (Réserver à l’avance)

Critiques: Hour, Seminterrato

Jun-I on Urbanspoon

Bistro Lustucru – 5159 Avenue du Parc

Décor moderne, cuisine au centre du restaurant, on se croirait presque dans un loft New Yorkais lorsqu’on entre au Lustucru. Un gros contraste avec la rue Parc où s’est installé le restaurant. Par contre, malgré la beauté des lieux, l’ambiance est un peu froide. Est-ce parce que la place n’était pas remplie quand on l’a visité pour un 5 à 7 du jeudi?

 Sur place le service est sympathique et la bouteille de vin blanc suggérée (Cheverny blanc – 35 $) est excellente. Au menu, essentiellement du cru. J’ai lu quelque part qu’on y servait autre chose, mais sur le menu que nous avons reçu, il n’y en avait que pour le cru (exception faite de la salade et des frites). Ça tombait bien, c’est ce dont nous avions envie. Entre les tartares, carpaccios et autres ceviches, nous n’avons pas eu à choisir puisque nous avons pris la totale. C’est-à-dire, l’ensemble des mets présentés au menu. Pour 95$. À trois, cela fait du sens. Les assiettes arrivent extrêmement bien présentées (ce qui nous fait oublier le temps qu’on a attendu). C’est un coup d’œil qui met l’eau à la bouche et on a envie de tout goûter. Par contre, on est bourré assez vite. La totale aurait facilement pu se partager à quatre.

 J’ai trouvé cela délicieux car je suis une amatrice de ce genre de bouffe. Par contre, bien que tout était excellent, je n’ai rien trouvé de spécial, rien de nouveau. Que du bon tartare, tataki ou carpaccio. Pas de nouveauté qui me ferait faire de nouveau le chemin du Lustucru.

 C’est un concept intéressant, mais je me demande si ça peut durer sans qu’ils ne se spécialisent dans d’autres mets.

 Quoique pour le dessert, nous avons été comblées et ce n’était pas du cru. Un petit moelleux au chocolat sur crème glacé avec caramel salé. Quelques bouchées qui ont satisfait notre dent sucrée.

Bistro Lustrucru, 5159 Avenue du Parc, 514-439-6701

Critiques: Voir, Gazette, rue Frontenac, le Devoir, Daraize,  2Capricieux, Parisienne à Mtl, je suis repu, Prétexte

Restaurant Rumi- rue Hutchison

Pour chasser la grisaille et la déprime automnale, rien de mieux que franchir la porte du restaurant Rumi sur la rue Hutchison coin Fairmount. Le resto qui porte le nom du célèbre poète perse offre une atmosphère qui porte au calme et aux conversations intimes. Les murs sont ornés de décorations iraniennes et la pièce est remplie de plantes vertes. Assez pour croire à l’exotisme et penser un instant que nous sommes dans un salon de Téhéran. Dans un coin, des tables basses entourées de banquettes remplies de coussins aux couleurs pourpres. C’est là que nous passerons la soirée.

threeTradition d’hospitalité oblige, on nous sert un verre de thé avec des carrés de sucre dès notre arrivée. Le menu offre les saveurs de la route de la soie. Cela va des grillades aux tajines, en passant par les mezze et le pain naan. En entrée, nous avons choisi l’humus et le pain naan, les deux faits maison. Pour le plat principal, nous avons goûté la tajine de poulet et la tajine d’agneau accompagné de riz basmati. C’était délicieux, la viande était très tendre et je recommande fortement l’agneau qui était très goûteux.

Nous avons choisi d’accompagner le repas avec un thé à la menthe. Servi dans une théière en argent, le thé est resté chaud tout le repas. Tellement délicieux et sucré à souhait que nous l’avons bu jusqu’à la dernière goutte. Pour moi qui ne boit pas de café et bois rarement du thé, je dois avouer que j’ai eu de la difficulté à trouver sommeil, mais comment résister à tant de saveur!

oneBref, le restaurant est vraiment charmant et l’atmosphère a un petit quelque chose qui rend zen avec la musique de fond arabisante. J’y vois bien s’y dérouler un rendez-vous romantique, ou une soirée de confidences entres amies. De plus, je dirais que la nourriture plaira à la majorité, même si vos amis ne sont pas friands de nourriture dite ethnique, la cuisine n’est pas trop relevé et la carte assez variée.

J’ajouterais aussi que les fervents du Café Byblos sur la rue Laurier (un autre restaurant que j’adore) trouveront aussi leur compte chez Rumi. Et vice versa.

Source photos: http://restaurantrumi.com/

5198 rue Hutchison (coin Fairmount), Montréal

Tél. 514-490-1999